Un nouveau rapport de 1Password rvle que 43 % des employs admettent avoir des comportements en ligne risqus, tels que le partage des identifiants, le transfert de tches d'autres personnes, voire l'abandon pur et simple de certaines tches pour contourner des procdures de connexion compliques.Selon 41 % des personnes interroges, le fait de devoir se souvenir de plusieurs identifiants augmente le niveau de stress et nuit la sant mentale. Alors que 37 % dclarent que le processus d'intgration dans leur emploi actuel a t long, droutant ou difficile lorsqu'il s'agissait de se connecter des comptes professionnels.
En matire de scurit, les organisations disent : "Suivez ces directives", puis elles ajoutent de nouvelles rgles chaque fois que quelque chose ne va pas. Mais chaque nouvelle rgle cre de nouvelles frictions pour les employs, ce qui agit comme un frein leur pleine productivit", explique le Dr Karen Renaud, experte en scurit centre sur l'humain et membre de la facult de l'Universit de Strathclyde. "Cette recherche confirme le lourd tribut que cette friction fait peser sur le bien-tre des employs et, par consquent, sur la scurit des organisations. La scurit est devenue une tche tellement lourde et ardue que les gens ne veulent mme pas se connecter - c'est un problme important."
Il semble que les problmes de scurit nuisent galement aux entreprises d'autres manires. Plus d'un quart des employs (26 %) dclarent avoir renonc effectuer une tche professionnelle pour viter le problme de la connexion. 62 % dclarent manquer plus de 10 heures de runion par an en raison de problmes de connexion, et 38 % ont remis plus tard, dlgu ou saut la mise en place de nouvelles applications de scurit au travail en raison de processus de connexion fastidieux.
Les frontires s'estompent galement : 45 % des personnes interroges utilisent leur adresse lectronique personnelle, LinkedIn, Facebook ou un autre compte personnel pour l'authentification unique au travail. Cela met les entreprises en danger car elles ne sont pas en mesure de surveiller ces comptes pour dtecter les risques de scurit ou de s'assurer que les meilleures pratiques de scurit sont respectes.
Il est galement inquitant de constater que 27 % des employs - et 41 % des dirigeants partir du niveau de vice-prsident - pensent qu'il n'y a pas de diffrence entre l'authentification unique et la rutilisation du mme mot de passe sur plusieurs plateformes.
"Les entreprises modernes sont aux prises avec les consquences involontaires des processus de connexion complexes. Bien qu'ils aient t conus pour nous protger, ils crent dans de nombreux cas plus de stress, augmentent les risques et nuisent aux rsultats ", dclare Jeff Shiner, PDG de 1Password. "Ce rapport est un signal d'alarme : il est temps d'investir dans une scurit centre sur l'humain, aussi facile utiliser que les applications professionnelles et personnelles sur lesquelles nous comptons chaque jour."
Source : 1Password
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